Les Marocains utilisateurs de voitures, camions, bus et autres moyens de transport s’apprêtent à accueillir l’année 2025 avec une nouvelle augmentation des prix des carburants, estimée entre 17
Les Marocains utilisateurs de voitures, camions, bus et autres moyens de transport s’apprêtent à accueillir l’année 2025 avec une nouvelle augmentation des prix des carburants, estimée entre 17 et 20 centimes par litre.
Selon des acteurs du secteur, le prix du gazole devrait connaître une hausse d’environ 20 centimes par litre, tandis que celui de l’essence augmentera d’environ 17 centimes par litre.
Cette nouvelle augmentation intervient moins d’un mois après une précédente hausse qui avait atteint 20 centimes pour le gazole et 10 centimes pour l’essence.
Ce n’est pas la première fois que les prix des carburants augmentent, ces derniers ayant connu des hausses répétées au cours de la période récente, ce qui a lourdement impacté les consommateurs marocains.
Les professionnels du secteur des stations-service affirment ne pas avoir, à ce jour, reçu de décision officielle confirmant cette augmentation, bien que des rumeurs circulent à ce sujet.
Les propriétaires de stations-service au Maroc rejettent toute responsabilité dans ces hausses de prix, affirmant qu’ils n’ont aucun contrôle sur le processus de tarification, entièrement géré par les entreprises distributrices.
À ce propos, Jamal Zrikem, président de l’Union nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service au Maroc, a déclaré que “les professionnels des stations-service n’ont aucun lien avec le processus de fixation des prix, qui est totalement contrôlé par les sociétés de distribution”.
Dans une déclaration au journal électronique Hespress, Zrikem a souligné que “les hausses des prix des carburants affectent en premier et principalement les gérants de stations-service eux-mêmes, qui doivent investir davantage pour acheter les carburants, sans que leurs revenus ne changent”.
Le président de l’Union a également insisté sur le fait que “dans ce contexte de hausses, les revenus des professionnels risquent de diminuer en raison des taxes et d’autres facteurs”.
